Quelle que soit la nature de l’emploi à supprimer et la situation statutaire de l’agent qui l’occupe, toute suppression d’emploi doit obligatoirement être fondée sur l’intérêt du service. Ainsi, elle peut avoir pour motif une restructuration du service ou une mesure d’économie. Tout motif qui serait étranger à l’intérêt du service rendrait illégale la suppression de l’emploi.
Par ailleurs, certaines modifications de l’emploi s’apparentent à une suppression de l’ancien poste suivie d’une création d’un nouveau poste. Ainsi, la diminution du temps de travail hebdomadaire d’un agent s’apparente à une suppression de poste dans les cas suivants :
➢ Augmentation ou diminution de + de 10% du temps de travail antérieur ;
➢ Augmentation ou diminution quel que soit le pourcentage dès lors que :
o Le poste passe d’un poste à temps complet à un poste à temps non complet,
o La diminution du temps de travail d’un poste à temps non complet engendre une perte d’affiliation à la CNRACL (passage sous les 28h de travail hebdomadaires).
Dans cette situation, l’agent ne pourra pas s’opposer à la suppression de poste mais il pourra refuser le nouveau poste avec la nouvelle quotité de travail.